Alexender Rodtchenko (1891-1956)

A. Rodtchenko & V. StepanovaPeintre, sculpteur , graphiste, designer, décorateur de théâtre, architecte, professeur au Vhoutemas, ainsi que photographe, Rodtchenko a été le chef de file du constructivisme russe, puis de sa tendance la plus radicale , le productivisme. Marqué par Kasimir Malévitch auquel il s’opposera par la suite.

En 1921, il signe le manifeste productiviste avec sa femme Varvara Stepanova (en photo à gauche), qui proclame : « A bas l’art, vive la technique ! ».

Il se consacre à la photographie à partir de 1924, en commençant par des portraits ( Ossip Brik , et Maïakovski), puis des vues urbaines de foules et de défilés, de sportifs ou d’artistes de cirque, et plus généralement d’édifices , de machines , de bateaux , qui illustrent les activités industrielles et agricoles. Le style de ses compositions est très affirmé, ses cadrages sont inattendus , les vues en contre-plongée, en plongée et en gros plan lui permettent de transposer ses sujets.

 

Les photographies de Rodtchenko ont souvent été utilisées pour des jaquettes de livres, des couvertures de revues , des affiches, ou à des fins de propagande dans la revue l’URSS en construction. Le style de ces photographies constructivistes est l’exemple même de l’esthétique de la Nouvelle Photographie.

Varvara Stepanova : Poète Futuriste

Dès 1917, Stepanova s’intéresse à la poésie futuriste et, inspirée par le travail de Rozanova et d’Alexeï Kroutchenykh, elle écrit et édite des livres de poésie « transmentale » (zaoum), mêlant collages et écriture, parmi lesquels Rtny Khomle (1918), Zigra ar (1918), Globolkim (1918) et Jad’ (1919).

Ces livres sont faits artisanalement, jouant pour la plupart sur les contrastes de couleurs pour faire ressortir les sons des textes, ce qui crée une véritable poésie visuelle.

Rodtchenko illustre l’un de ses recueils, Toft. Elle crée les décors et les costumes de la pièce La mort de Tarelkine, écrite par Alexandre Soukhovo-Kobyline, mise en scène par Meyerhold et qui fut un modèle du constructivisme scénique. Les décors se composaient essentiellement d’accessoires de cirque peints en blanc et les costumes, de tissu bleu, représentaient des formes géométriques. (sources textes wikipédia)

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